Kit de protection auditive 3M Peltor EEP-100 Orange : Guide Complet et Avis Détaillé 2025
Team_Lemontagnard
2 octobre 2025
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La baie de Somme, classée Grand Site de France depuis 2011, représente bien plus qu’un simple territoire de chasse. C’est un espace où s’entremêlent histoire millénaire, traditions vivantes et enjeux contemporains. Cette pratique ancestrale, inscrite dans l’ADN de la Picardie maritime, continue de façonner le paysage et l’identité culturelle de cette région exceptionnelle.
La chasse au gibier d’eau en baie de Somme trouve ses racines dans l’histoire la plus ancienne de ce territoire maritime. Dès l’Antiquité, cet espace naturel exceptionnel attirait déjà pirates, guerriers, navigateurs et bien sûr, chasseurs. Cette tradition s’est développée parallèlement au pâturage, créant une symbiose unique entre l’homme et son environnement.
L’ordonnance de la marine de 1681 constitue un jalon historique fondamental. Elle attribuait aux inscrits maritimes, en compensation de leur service militaire obligatoire dans la Marine Royale, le privilège exclusif de profiter des ressources du domaine public maritime. Ce droit incluait notamment la pêche et la chasse, établissant ainsi un cadre juridique qui perdure encore aujourd’hui dans ses grandes lignes.
Au fil des siècles, les pêcheurs de la baie se transforment progressivement en chasseurs pendant les mois d’hiver, lorsque la pêche devenait impossible. Ils traquaient alors cols verts, sarcelles, bléries, courlis et chevaliers , créant ainsi une économie de subsistance complémentaire. Cette polyvalence leur permettait de survivre dans un environnement souvent hostile et imprévisible.
Le XIXe siècle marque un tournant décisif dans l’histoire de la chasse en baie de Somme. La pratique, jusqu’alors réservée aux populations locales, attire progressivement une clientèle bourgeoise venue des grandes villes. Ces riches amateurs transforment progressivement une activité de subsistance en loisir aristocratique, notamment avec l’apparition des premiers relais de chasse comme le célèbre chalet de Blanquetaque, construit au début du XXe siècle pour le comte d’Hardivilliers.
Les techniques de chasse se sont affinées et diversifiées au cours des générations. La hutte flottante , invention typiquement picarde, représente l’aboutissement de siècles d’adaptation aux conditions particulières de la baie. Ces installations ingénieuses, capables de suivre les mouvements des marées, témoignent du génie créatif des chasseurs locaux face aux défis posés par leur environnement.
Pour découvrir l’équipement traditionnel et moderne nécessaire à cette pratique, visitez Le Montagnard Outdoor , spécialiste des équipements de chasse depuis plus de 30 ans.
La hutte représente le mode de chasse le plus emblématique de la baie de Somme. Cette installation fixe, portée en bordure d’un plan d’eau, permet le tir essentiellement posé des anatidés. En baie de Somme, on dénombre actuellement 182 postes fixes de chasse , dont 161 appartiennent à l’Association de Chasse sur le Domaine Public Maritime (ACDPM).
Ces structures, véritables prouesses d’ingénierie traditionnelle, sont conçues pour résister aux marées et aux intempéries. Les huttes flottantes, amarrées à des câbles solides, se relèvent automatiquement avec la montée des eaux grâce à un système de caisson relié à un tuyau. L’intérieur est aménagé avec soin : une salle de veille équipée de « visées » , « guignettes » ou « guichettes » permettant le tir, et souvent une zone de repos avec couchettes.
La pratique nocturne, tolérée dans les départements où elle fait partie des traditions ancestrales, nécessite une organisation méticuleuse. Tous les ustensiles – jumelles, fusils, cartouches – doivent être disposés à portée de main sur des tablettes recouvertes de moquette pour éviter tout bruit suspect. Cette chasse exige une patience infinie et une connaissance approfondie du comportement des oiseaux.
Pour vous équiper correctement, consultez la gamme complète de vêtements de chasse imperméables et chauds disponibles sur Le Montagnard Outdoor, essentiels pour les longues nuits en hutte.
Le hutteau, ou « cercueil » comme l’appellent les initiés, représente une forme de chasse particulièrement exigeante physiquement et techniquement. Cette pratique consiste à s’entrer partiellement dans le sable, dans une sorte de cache creusée à même le sol, pour attendre le gibier au ras de l’eau.
La préparation d’un hutteau suit un protocole précis, transmis de génération en génération :
Cette technique ancestrale, pratiquée principalement de nuit, nécessite une connaissance parfaite des marées et des courants. Les chasseurs doivent souvent installer leur hutteau dans l’obscurité totale, traverser des chenaux avec de l’eau jusqu’au ventre, et rester immobiles pendant des heures dans des conditions souvent extrêmes.
La chasse à la botte, ou chasse à pied, constitue le mode le plus accessible et le plus répandu après la hutte. Elle se pratique en marchant le long des vasières et des prés salés, profitant des mouvements de marée pour approcher le gibier. Cette technique exige une excellente condition physique et une connaissance approfondie du terrain.
Les équipements essentiels pour cette pratique incluent des cuissardes de qualité et des vêtements adaptés aux conditions humides. Le Montagnard Outdoor propose une sélection complète de bottes et cuissardes spécialement conçues pour évoluer dans les marais.
La baie de Somme accueille une diversité exceptionnelle d’anatidés, faisant de ce site l’un des plus importants couloirs migrateurs d’Europe. Selon les données de la Fédération des chasseurs de la Somme pour la saison 2023-2024, les prélèvements révèlent une hiérarchie bien établie :
La sarcelle d’hiver domine largement avec 39% des prélèvements. Ce petit canard, apprécié pour sa chaise délicate et son vol rapide, constitue l’espèce phare du carnier du sauvaginier. Sa présence massive pendant les mois d’hiver en fait une cible privilégiée pour les chasseurs expérimentés.
Le canard siffleur représente 21% des prélèvements, avec des photos remarquables en novembre et janvier. Également appelé « Vignon » ou « Oigne » dans le patois local, ce canard se distingue par son sifflement caractéristique qui lui a valu son nom.
Le canard colvert , symbole universel du canard sauvage, arrive en troisième position. Cette espèce, capable de s’hybrider avec près de cinquante autres espèces d’anatidés, représente la base génétique de nombreux canards domestiques. Sa capacité d’adaptation remarquable lui permet de coloniser tous les types de zones humides, des marais côtiers aux étangs intérieurs.
D’autres espèces complètent ce tableau : le canard souchet , reconnaissable à son bec spatulé, le canard pilet au cou lancé, et le canard chipeau plus discret. Les oies (cendrées, rieuses, des moissons) et les fuligules enrichissent encore cette diversité exceptionnelle.
Au-delà des anatidés, la baie de Somme accueille une multitude de limicoles qui font le bonheur des chasseurs. Les courlis , avec leur long bec recourbé, les chevaliers aux pattes élancées, les bécassines au vol erratique, et les vanneaux aux reflets métalliques composent une mosaïque d’espèces adaptées aux vasières et prés salés.
La foulque macroule , techniquement classée parmi le gibier d’eau bien qu’appartenant à la famille des ralliés, représente également une partie non négligeable des prélèvements. Son plumage noir et sa plaque frontale blanche la rendent facilement identifiable.
Pour optimiser vos sorties, découvrez la gamme complète d’appels et d’appels disponibles sur Le Montagnard Outdoor, incluant des modèles spécifiques pour chaque espèce.
La réglementation de la chasse en baie de Somme suit un calendrier précis, établi par arrêté préfectoral et ministériel. Pour la saison 2024-2025, l’ouverture générale est fixée du 15 septembre 2024 à 9 heures au 28 février 2025 à 18 heures . Toutefois, les dates spécifiques pour les oiseaux de passage et le gibier d’eau sont définies par arrêté ministériel distinct.
La chasse sur le Domaine Public Maritime (DPM) bénéficie généralement d’une ouverture anticipée, traditionnellement fixée début août. Cette particularité reconnaît l’importance culturelle et économique de cette pratique pour les populations locales.
Tout chasseur souhaitant exercer en baie de Somme doit être en règle avec plusieurs obligations :
Les installations de chasse font l’objet d’autorisations spécifiques. Les huttes fixes sont autorisées par arrêté préfectoral pour une durée de neuf ans. Tout déplacement de cabane nécessite une autorisation préfectorale préalable, soumise à des critères stricts de compatibilité environnementale.
Plusieurs zones de la baie sont soumises à des protections particulières :
La chasse est strictement interdite dans ces zones protégées, matérialisées par des bouées jaunes. Les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions, incluant la suspension du permis de chasser et la confiscation des armes.
Pour rester informé des dernières évolutions réglementaires, consultez régulièrement le blog du Montagnard Outdoor qui publie des articles détaillés sur la législation cynégétique.
L’Association de Chasse sur le Domaine Public Maritime de la baie de Somme, créée en 1974 par Guy Lewin, constitue la plus grande association de gibier d’eau de France avec ses 2 100 adhérents . Préidée actuellement par Nicolas Bruvier depuis 2022, elle gère 161 postes fixes de chasse et 74 postes mobiles (hutteaux) sur le DPM.
L’association joue un rôle crucial dans :
Son siège, situé au premier étage de la mairie de Saint-Valery-sur-Somme, abrite une salle d’exposition présentant la baie et ses acteurs principaux. L’association organise régulièrement des opérations de nettoyage et des actions de sensibilisation pour promouvoir une chasse responsable.
Le tissu associatif de la chasse en baie de Somme est particulièrement dense :
Ces structures travaillent en coordination avec la Fédération Départementale des Chasseurs de la Somme pour assurer une gestion cohérente du territoire et défendre les intérêts des chasseurs face aux pressions réglementaires croissantes.
La baie de Somme représente un écosystème d’une richesse exceptionnelle mais d’une grande fragilité. Avec 328 espèces d’oiseaux recensées , dont 136 d’intérêt patrimonial, elle constitue un site majeur pour l’avifaune européenne. Cette biodiversité remarquable s’accompagne de responsabilités importantes pour tous les usagers, chasseurs compris.
Les principales menaces identifiées incluent :
Les chasseurs participent activement à la préservation du milieu. Leur présence régulière et leur connaissance intime du terrain en font des sentinelles efficaces. De nombreux marais et zones humides n’existent encore que grâce à l’entretien réalisé par les associations de chasse depuis des décennies.
Plusieurs programmes scientifiques impliquent directement les chasseurs :
Le Parc Naturel Marin des Estuaires Picards et de la Mer d’Opale, créé pour protéger les trois estuaires (Somme, Authie, Canche), travaille en étroite collaboration avec les chasseurs. Cette coopération permet de concilier pratiques traditionnelles et objectifs de conservation.
Pour s’équiper en matériel respectueux de l’environnement, découvrez les munitions sans plomb et les équipements éco-responsables proposés par Le Montagnard Outdoor.
L’été 2025 a été marqué par des tensions particulièrement vives entre chasseurs et militants écologistes. Le naturaliste Pierre Rigaux et son équipe ont mené des actions de perturbation lors de l’ouverture de la chasse, filmant et harcelant les chasseurs sur le DPM. Ces confrontations ont donné lieu à des gardes à vue et des plaintes déposées des deux côtés.
Les critiques portent principalement sur :
Les chasseurs répondent en soulignant leur rôle historique dans la préservation des zones humides et leur contribution économique majeure au territoire. Ils dénoncent le harcèlement dont ils font l’objet et appellent au respect de leurs traditions séculaires.
Les tentatives de moratoires sur certaines espèces chassables ont provoqué une mobilisation sans précédent des chasseurs de la Somme. En juin 2025, face aux projets du ministère de la Transition Écologique, plus de 300 chasseurs se sont rassemblés, menaçant d’actions de grande ampleur incluant des barrages filtrants et des opérations « péage gratuit ».
La Commission européenne maintient une pression constante sur la France concernant l’état de conservation de certaines espèces. Les populations de plusieurs oiseaux migrateurs montrent des déclins préoccupants : grive mauvis (-20% en 10 ans), fuligule milouin (-30% en 15 ans), canard siffleur (-50% en 12 ans).
La chasse en baie de Somme génère une activité économique considérable. Avec plus de 2 300 chasseurs actifs sur le territoire et des milliers de visiteurs chasseurs chaque année, le secteur représente plusieurs millions d’euros de retombées directes et indirectes.
Les retombées économiques se répartissent sur :
Le tourisme cynégétique contribue significativement aux 5 300 emplois directs et indirects du tourisme en Picardie maritime, qui génèrent plus de 160 millions d’euros de valeur économique ajoutée annuelle.
La baie de Somme revêt des chasseurs de toute la France et d’Europe, venus découvrir ses traditions uniques. Des sorties découverte sont proposées aux non-chasseurs, permettant de visiter une hutte traditionnelle accompagné d’un guide professionnel. Ces activités contribuent à la démocratisation et à la compréhension de cette pratique ancestrale.
Pour préparer votre séjour de chasse, consultez le guide complet des équipements sur Le Montagnard Outdoor, avec livraison possible sur votre lieu d’hébergement.
La chasse en baie de Somme nécessite un équipement spécifique adapté aux conditions extrêmes :
Protection contre l’eau : Les cuissardes et cuissardes de qualité sont indispensables. Le Montagnard Outdoor propose des modèles renforcés, parfaits pour évoluer dans les vasières.
Isolation thermique : Pour les longues nuits en hutte, investissez dans des sous-vêtements thermiques et des vestes multi-couches. Les températures peuvent descendre jusqu’à -18°C avec des vents à 60 km/h.
Camouflage : Les tenues camouflage « roseaux » ou « marais » sont essentielles pour se fondre dans l’environnement. Le Montagnard Outdoor dispose d’une gamme complète allant du XS au 5XL.
Le succès de la chasse au gibier d’eau repose largement sur la qualité des appelants :
Appelants vivants : Canards ou oies domestiques nécessitant une déclaration auprès de la fédération. Leur entretien exige des soins constants et une connaissance approfondie.
Formes artificielles : Les « blettes » modernes offrent un réalisme saisissant. Les modèles HD Ultra moussés résistent à l’eau salée et conservent leur peinture. Un attelage complet comprend généralement :
Découvrez la sélection complète d’appelants et blettes sur Le Montagnard Outdoor, incluant les derniers modèles ultra-réalistes.
Jumelles de hutte : Indispensables pour l’observation nocturne. Privilégiez les modèles lumineux (8×56 ou 10×50) avec traitement anti-reflet.
Lunettes de tir : Pour la chasse de nuit, les demi-jumelles montées sur le fusil permettent un tir précis au posé.
Munitions adaptées : Obligatoirement en grenaille d’acier pour préserver l’environnement. Le Montagnard Outdoor propose une gamme complète de cartouches homologuées .
Bertrand Tetart, sauvaginier expérimenté de 35 ans, natif du Crotoy , partage sa vision :
« La baie de Somme, c’est une magnifique région, si ce n’est la plus belle, pour assouvir sa passion des colverts et sarcelles. La variété du gibier d’eau présente, ainsi que les étendues et biotopes disponibles font qu’on ne peut qu’en tomber amoureux. C’est plus qu’une passion, c’est un mode de vie qui rythme nos hivers. »
Nicolas Bruvier, président de l’ACDPM Baie de Somme , explique :
« La baie de Somme c’est un lieu mythique pour les chasseurs de gibier d’eau. Si elle est comme elle est encore aujourd’hui, c’est grâce aussi aux chasseurs qui l’ont façonnée et préservée. Nous voulons développer l’attractivité de notre association tout en changeant l’image de la chasse pour qu’elle soit reconnue à sa juste valeur. »
Jean-Paul Lecomte, président de la commission gibier d’eau , souligne :
« Nos chasseurs sont très impliqués. La chasse du migrateur dans la Somme, c’est plus qu’un mode de chasse, c’est un mode de vie. Nous sommes les gardiens d’une tradition séculaire qui fait partie intégrante du patrimoine picard. »
Marc, 58 ans, chasseur depuis 40 ans :
« J’ai commandé mes waders chez Le Montagnard Outdoor, reçus en 48h. La qualité est exceptionnelle, même après une saison complète dans les marais salés. Le service client m’a parfaitement conseillé sur la taille. Je recommande vivement ! »
Sophie, 34 ans, nouvelle chasseuse :
« Première saison à la hutte grâce aux formations de l’ACDPM. L’équipement complet acheté sur lemontagnard-outdoor.fr m’a permis de bien débuter. Les vêtements thermiques sont parfaits pour les nuits froides. Un investissement rentabilisé dès la première année! »
Antoine, 45 ans, guide de chasse :
« Je recommande systématiquement Le Montagnard à mes clients. Leur gamme d’appelants est complète et les prix restent corrects. La livraison est possible directement sur les gîtes, très pratique pour les chasseurs de passage. »
Fabien, 42 ans, agriculteur et organisateur :
« La chasse fait vivre des émotions uniques. Sur mon territoire de 170 hectares, j’accueille des chasseurs passionnés. L’équipement de qualité fait toute la différence. Avec Le Montagnard Outdoor, on trouve tout le nécessaire en un seul endroit. »
Pour approfondir votre connaissance de la chasse en baie de Somme, voici une sélection de vidéos YouTube de qualité :
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Cette vidéo immersive vous plonge dans l’ambiance unique d’une nuit de chasse au hutteau, montrant les différentes pratiques et l’atmosphère si particulière de la baie.
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Un reportage de France 3 qui présente les deux faces du débat actuel, permettant de comprendre les enjeux contemporains.
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Reportage complet sur l’ouverture 2025 et les traditions locales, avec interviews de chasseurs et présentation des techniques.
Pour échanger avec d’autres passionnés et partager vos expériences, rejoignez ces communautés actives :
La référence francophone pour les sauvaginiers, avec des sections dédiées à la baie de Somme, aux techniques de chasse et au matériel.
Communauté dédiée aux chasseurs du Nord de la France, très active sur les sujets de gibier d’eau et de traditions picardes.
Premier forum de chasse en France avec plus de 30 sections, incluant une partie importante sur la chasse au gibier d’eau.
Oui, en plus du permis de chasser national validé, vous devez obtenir une licence spéciale auprès de l’ACDPM pour chasser sur le domaine public maritime. Cette licence coûte environ 150€ pour la saison.
Les mois de novembre et janvier sont généralement les plus productifs, correspondant aux photos de migration. Les conditions idéales combinent grandes marées, vent fort et temps gris.
Oui, certaines cabanes sont disponibles à la location journalière ou hebdomadaire. L’ACDPM dispose également de deux huttes pédagogiques pour l’initiation. Comptez entre 200 et 500€ la nuit selon la période et l’équipement.
Un équipement complet de base (waders, vestes, appelants, accessoires) représente environ 800 à 1500€. Le Montagnard Outdoor propose des packs débutants avec facilités de paiement en 3 ou 4 fois sans frais.
Non, la chasse de nuit au gibier d’eau n’est autorisée que dans certains départements où elle constitue une tradition ancestrale, dont la Somme. Elle se pratique uniquement depuis des postes fixes autorisés.
L’adhésion est ouverte à tous les chasseurs disposant d’un permis validé. Les demandes se font auprès du bureau à Saint-Valery-sur-Somme. Il existe une politique tarifaire préférentielle pour les femmes et les jeunes chasseurs.
La liste est définie par arrêté ministériel et comprend principalement les anatidés (canards, oies), les limicoles (bécassines, courlis, vanneaux) et certains rallidés (foulques). Certaines espèces font l’objet de plans de gestion avec quotas.
Non, l’usage de grenaille de plomb est interdit dans les zones humides depuis 2006. Seules les munitions en acier ou autres matériaux non toxiques sont autorisées. Le Montagnard Outdoor propose une gamme complète de cartouches conformes.
Les appelants à ailes tournantes de type « Mojo » sont autorisés mais réglementés. Les appels électroniques reproduisant les crises sont interdits. Seuls les appels manuels traditionnels peuvent être utilisés.
Les huttes doivent respecter une distance minimale de 200 mètres entre elles. Les hutteaux mobiles doivent s’installer à au moins 150 mètres des huttes fixes. Ces distances garantissent la tranquillité de chaque poste.
La chasse en baie de Somme représente bien plus qu’une simple activité de loisir. C’est un patrimoine culturel vivant, façonné par des siècles de tradition et d’adaptation à un environnement unique. Cette pratique ancestrale, inscrite dans l’ADN de la Picardie maritime, continue de jouer un rôle économique, social et environnemental majeur pour le territoire.
Face aux défis contemporains – pression réglementaire, opposition de certains groupes, changement climatique – les chasseurs de la baie démontrent leur capacité d’adaptation et leur volonté de préserver leur héritage. Leur connaissance intime du milieu et leur présence régulière en font des acteurs incontournables de la conservation.
L’avenir de la chasse en baie de Somme passera essentiellement par un dialogue constructif entre toutes les parties impliquées : chasseurs, écologistes, scientifiques, élus et populations locales. La reconnaissance de cette pratique comme élément du patrimoine culturel immatériel pourrait constituer une voie de réconciliation et de valorisation.
Les nouvelles générations de chasseurs, formées aux enjeux environnementaux et équipées de matériel moderne et respectueux comme celui proposé par Le Montagnard Outdoor , présagent l’espoir d’une chasse durable et responsable. Leur engagement pour la transmission des savoirs traditionnels tout en intégrant les préoccupations contemporaines dessine les contours d’une pratique renouvelée mais fidèle à ses racines.
La baie de Somme reste, n’en doutons pas, ce « lieu mythique pour les chasseurs de gibier d’eau », où se perpétue une tradition millénaire au rythme des marées et des migrations, dans le respect d’un environnement exceptionnel qui fait la fierté de toute une région.
Pour aller plus loin :
Références scientifiques et institutionnelles :
